10/26/2011

# 13 OMA::Progress




Exposition de OMA au Barbican Center de Londres cet automne: 6 oct 2011 - 19 fev 2012

Hier soir les 7 partners de l'agence: Rem Koolhaas, Victor Van der Chijs, Reiner de Graaf, Ellen van Loon, Shohei Shigematsu, Lyad Alsaka et David Gianotten, étaient pour la première fois rassemblés en conférence public au Barbican. Dommage de ne les avoir raté mais c'est pas très grave puisqu'elle est re-transmise et partagée:



Le centre propose une grosse programmation d'événements co-latéraux autour de l'exposition et notamment une autre conférence de Rem Koolhaas (seul) le 10 nov 2011. Peut être l'occasion d'un week end in London ?

(calendrier)

La scénographie vient de l'agence bruxelloise ROTOR qui je vous rappelle représentait le Pavillon Belges de la Biennale de Venise 2010 avec l'exposition Usus/Usures. Certain s'en rappelleront... good memories !



# 12 ANALOGIE


1. Simon Ungers, Offices
2. OMA, CCTV



# 11 DÉ TOUR NEMENT




De gauche à droite
1: Adolf Loos
2: Nils Ole Lund
3: Hans Hollein
4: Raimund Abraham
5: Claes Oldenburg
6: Ellsworth Kelly

banque d'image d'architecture

http://archiveofaffinities.tumblr.com/


10/22/2011

# 10 COLLAGE









Métropolis, Paul Citroën, 1920-23, Collage.



10/17/2011

# 9 CITY OF THE CAPTIVE GLOBE





"La trame, ou tout autre système de subdivision du terrain métropolitain fixant les limites maximales des îlots, définit un archipel de "ville dans la ville" [...] Au sein de l'archipel métropolitain, chaque gratte-ciel, en l'absence d'une véritable histoire, élabore son propre "folklore" instantané."

Les folklores


1. Kasimir Malevitch
2. Dali
3. Décor du film Le cabinet du docteur Cagliari
4. Foire internationale à New York 1939
5. El Lissitzky
6. Le Corbusier

La ville du globe captif, Rem Koolhass, Elia & Zoe Zenghelis, Madelon Vriesendrop, 1972
dans New York Délire, 1978


10/15/2011

# 8 QUONDAM



je n'ai pas compris son fonctionnement, mais il regorge de chose surprenante, dessin, texte, à la manière d'un almanach il me semble.

quodam : (adverbe)
1. à un certain moment, à une époque déterminée, un jour
2. parfois, à un certain moment
3. autrefois, jadis
4. (dans l'avenir) parfois
(source wikipédia)

à creuser






quelques trouvailles mystérieuses



# 7 PAPIER


Arrêt sur image sur le travail de Mathew Borrett, illustrateur canadien






1."Some memories are flooded"2."Sleeping with the window open"plus d'images sur www.mathewborrett.com

10/11/2011

# 6 PHILIPPE RHAM


Une archéologie de l’habitat

article complet : http://sketchblog.ecal.ch/variable_environment/archives/04_workshop_3/

Il existe une archéologie de la typologie architecturale. C’est un champ jonché d’anciens programmes, de chambres dont on a perdu l’usage : ruines d’activités aujourd’hui révolues, de modes de vie passés, d’organisations architecturales désuètes, de fonctions caducs. Il en reste les noms, lesquels ne nous disent plus grand chose. Ce sont des désignations de pièces ou de types de maisons que l’on n’arrive plus ni à décrire ni à classer ni à en comprendre l’usage : bourne, chauffoir, burons, vivoir, caouhade, voûte, zadrouga, rafraîchoir, communautés taisibles, ramonétages, currals, etc. Autant de lieux que l’on ne sait plus habiter aujourd’hui et que l’on ne pourrait plus non plus concevoir. Lorsque Le Bernin présenta ses plans du Louvre, le ministre Colbert s’inquiéta de savoir où le roi dormirait. Le Bernin lui répondit que ce type de questions n’intéressait pas les architectes mais seulement les intendants. Les architectes de la cour ne s’occupaient pas de la distribution des pièces. Assister au lever ou au coucher du roi était alors un acte public.(Lucius Burckhardt, « Schweizer Möbel und Intérieurs im 20. Jahrhundert » , Birkhäuser – Verlag, Basel ). La conception et l’organisation spatiales de l’habitat et de la ville ont ainsi fortement varié à travers l’histoire et la géographie. Elles décrivent des modes de vie et des comportements sociaux qui suivent ou engendrent des types de plans et d’espaces architecturales qui peuvent aujourd’hui sembler incongrus. Ainsi, dans de nombreux villages de France, on trouvait autrefois une pièce que l’on appelait « la voûte », à la fois séjour, étable et fumier dans laquelle on pratiquait la veillée en hiver pour profiter de la chaleur animal et de celle dégagée par la fermentation. Dans les îles Aléoutiennes, les habitants se regroupaient jusqu’à trois cents durant l’hiver, dans une sorte de grande maison communautaire où ils partageaient un même foyer tandis que l’été, ils reformaient des cellules familiales sous tentes. (Pierre Deffontaines, « L’homme et sa maison », Gallimard, Paris,1972). Et l’on pourrait multiplier les exemples de ces programmes hybrides ou totalement inconcevables aujourd’hui comme le Tué jurassien, salle qui est tout à la fois cheminée, séjour et boucherie puisqu’on y conservait dans la fumée jusqu’à 3 boeufs entiers. Ou encore en France, ces rez-de-chaussée mi-enterrés extrêmement humides que l’on occupait pour tisser le lin afin que les fils ne soient pas trop secs pour ne pas se casser.

Ce qui nous intéresse ici n’est pas tant l’évocation d’autres modes de vie que la manière dont un problème ou une solution spatiale typiquement architecturale (lutter contre le froid, subir l’humidité, etc.) ont pu provoquer l’émergence de modes de vie nouveaux et imprévues. Ainsi le moucharabieh, dont la densité d’ouverture est liée à la fois à une volonté d’abaisser l’intensité de la lumière naturelle et à un mode de rafraîchissement par accélération de la vitesse de l’air par densification de la filtration du claustra, provoque cette relation ambiguë entre l’intérieur et l’extérieur et tout le jeu social qui en résulte. Bien évidemment, l’histoire n’est pas linéaire et le jeu social du moucharabieh s’est certainement superposé rapidement à son rôle thermique, l’un et l’autre pouvant aussi avoir été conçus en même temps, à la manière de l’histoire de l’oeuf et la poule. Il n’empêche que notre intérêt est de renverser la fonction et le climat, d’émettre l’hypothèse d’une architecture dont la fonctionnalité émergerait « comme par hasard » de problèmes ou de réponses climatiques. Ce qui nous intéresse est ici est la capacité de l’architecture de ne pas être fonctionnelle mais d’être ouverte, interprétable, libre, c’est-à-dire de ne pas répondre à une fonction préétablie, mais plutôt de suggérer, de rendre possible, à travers ses réponses aux problèmes climatiques ou techniques,l’émergence, presque malgré elle, d’une fonction. La programmation architecturale s’accorderait alors aux théories de l’évolution, celles de Lamarck d’abord puis de Jacques Monod ou de François Jacob en particulier, lesquels stipulent le rôle du hasard dans l’apparition et l’évolution des formes de vie. Rien de prédéterminé, rien d’immobile, mais une série de transformations contingentes, qui vont transformer les modes d’habitation et les comportements sociaux. Ici en effet, certaines fonctions, certains programmes, certains usages sociaux apparaissent par hasard ou par nécessité dans la gestion des formes climatiques de l’architecture. Et rien n’est définitivement fixé. Ce qui nous intéresse est bien ici de rendre l’espace construit plus libre, de le sortir de sa détermination fonctionnelle univoque pour le rendre interprétable.

La programmation monofonctionnelle des pièces dans lesquelles nous habitons aujourd’hui trouve son origine au début du XIXe siècle, avec l’invention du corridor dans la maison bourgeoise. Chaque pièce prend alors une fonction spécifique : chambre d’enfant, bibliothèque,boudoir. D’autres pièces sont inventées au XXe siècle comme la fameuse cuisine de Francfort, de dimensions minimums, créé en 1927. Nous habitons finalement dans un paysage intérieur plutôt récent et dont certaines fonctions commencent à régresser comme la salle à manger par exemple, laquelle tend à disparaître en tant qu’espace indépendant. Il existe donc une sorte d’évolution de la typologie architecturale à travers l’histoire, avec ses genres disparus, ses espaces en voie d’extinction, ses programmes émergents. Nous situons notre travail à ce dernier niveau, dans la volonté de faire émerger de nouvelles typologies d’habitat en fonction de la modification des modes de climatisation du bâtiment liés au développement durable. Mais notre ambition n’est pas d’inventer de nouvelle fonction de pièces, mais plutôt de libérer l’espace de la fonction ou plus exactement de laisser libre l’interprétation fonctionnelle de l’espace.

http://sketchblog.ecal.ch/variable_environment/video/rahm_conf.html


10/10/2011

# 5 RUINS OF REPRESENTATION


Nous avons vu vendredi matin, une présentation au sujet de l'exposition Roma Interrotta (Rome interrompu), de 1978. Exposition des travaux de 12 architectes, à qui on demande de redessiner la ville de Rome sur la base du plan de Giambattista Nolli. Un travail d'imagination à travers dessin, collage, etc, mais pas de maquette. Pas de règle, une non-contrainte à mettre en relation avec le contexte politique et social de l'époque. En réaction au modernisme et ses "règles", aussi. Poser des questions urbaines ? Oui et non, selon les réponses. La vitrine d'une nouvelle façon de penser, de présenter, et de représenter l'architecture, peut-être.





En même temps (1976-1980) se déroule une autre exposition importante : Idea as Model, organisé par Richard Pommer et Peter Eisenman. Ici 22 architectes invités. Certains sont présent dans les deux expositions. C'est la maquette qui est à l'honneurà New York.  Eisenman présente la maquette comme un objet conceptuel plus que narratif, révélant sa propre valeur artistique, indépendante du projet quelle représente.





10/09/2011

# 4 OMBRE - LUMIÈRE




" La structure fait la lumière. Une colonne et une colonne créent la lumière entre elles. C'est ombre-lumière, ombre-lumière, ombre-lumière. Avec la colonne, nous réalisons une beauté simple et rythmée qui a évolué à partir du mur primitif avec ses ouvertures."
Louis I. Kahn, Silence et lumière, Édition du Linteau, p. 218


Image: Franco Purini (1941-  )



# 3 ANALOGIE



ANALOGIE


1: Dogma - recherche urbaine
projet de ville à partir de zéro
2: Enzo Mari - the big stone game - aire de jeux

# 2 CISEAUX


10/07/2011

# 1 ANALOGIE

07/10/2011
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ANALOGIE


1: nouvelle tour de Frank O. Gehry à New York
2: dessin de Julien Berthier
légende: "1/ tracer à main levée et de la main gauche les plans d'un building  2/ construire en respectant le résultat obtenu"


# 0


OUVERTURE